Les zones à faible émission et la Lecture Automatisée des Plaques d'Immatriculation

Le contrôle des ZFE nous offre l'opportunité de mettre notre technologie LAPI au service du bien-être des citoyens.

Depuis une trentaine d'années, la préoccupation autour des problèmes de santé publique générés par la pollution en général, et la pollution d’origine automobile en zone urbaine en particulier, n’a cessé de croître, dans le monde et en Europe plus particulièrement. Cette préoccupation est alimentée par les rapports convergents des grands organismes en charge des questions de santé publique (OMS au niveau mondial, Agence Européenne de l’Environnement à l’échelon européen, Santé Publique France et l’ADEME en France) concernant le nombre de maladie et décès consécutifs à la mauvaise qualité de l’air.

Un rapport de l’AEE datant de 2019 chiffrait le nombre de décès dans l’Union Européenne liés à la mauvaise qualité de l’air à plus de 300.000 par an.

L’union Européenne a émis des Directives dites « Directives pour la Qualité de l’Air », s’intéressant plus particulièrement aux particules fines et au Dioxyde d’azote, considérés comme les polluants les plus nocifs. Ces directives posent l’exigence au sein de l’Union que toute personne soit protégée des risques pour sa santé liés à la pollution de l’air. Elle fixe des limites d’exposition et prévoit des mécanismes de sanction pour les Etats qui ne sauraient pas garantir ce droit à la santé.

C’est dans ce contexte, et par étapes, que la France a prévu la mise en place au travers de la Loi d’Orientation des Mobilités (dite « loi LOM »), publiée en décembre 2019, le principe des Zones à Faible Emission (ZFE) imposant des restrictions de circulation dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants avant la fin de l’année 2024.

Ces restrictions se fondent sur la classification Crit’Air des véhicules. Les véhicules doivent donc demander l’attribution d'une vignette Crit-Air qui doit être apposée derrière le pare-brise. En fonction de la catégorie à laquelle ils appartiennent, les véhicules peuvent ou non, de manière permanente ou temporaire, accéder aux zones urbaines réglementées.

Crit Air Stikers

Le non-respect d’une interdiction de circulation dans une ZFE est sanctionné par une amende de classe 3, d’un montant de 68 euros et peut également conduire à l’immobilisation du véhicule.

L’efficacité des ZFE est donc conditionnée à la faculté de contrôler en temps réel la catégorie Crit’Air de chaque véhicule entrant dans la zone sous-contrôle. 

Il existe deux méthodes possibles pour ce contrôle:

Contrôle manuel : effectué par des agents de Police qui peuvent se positionner en statique et filtrer les véhicules de manière temporaire sur un axe donné. Ils peuvent également faire des contrôles mobiles aléatoires.

Contrôle automatique : beaucoup plus efficace, cette méthode implique l'utilisation de la lecture de plaque d'immatriculation (LAPI) pour contrôler le status du vehicule dans la base de données Crit'Air.

LPR based ZFE control by Survision in Avignon

Outre le fait qu’un contrôle automatisé ne mobilise pas des agents qui ont des missions de sécurité plus impérieuses à réaliser et ne perturbe pas la circulation, une camera LAPI, positionnée en entrée de ZFE, est en mesure de contrôler jusqu’à 10.000 véhicules par jour. Un agent à pied peut, quant à lui, réaliser au mieux quelques centaines de contrôles par jour.

Il est donc probable que les agglomérations auront massivement recours à la technologie LAPI pour leurs ZFE.

Les défis pour la mise en place d’un contrôle automatique des ZFE

Les modalités précises de connexion à la base de données Crit’Air restent à définir, toutefois trois contraintes fortes doivent être prises en compte pour la mise en place et l’exploitation des ZFE.

Contrainte Juridique

Le traitement permettant le contrôle par lecture des plaques d’immatriculation des ZFE doit être conforme au Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD). Les données d’immatriculation, considérées comme des données à caractère personnel, doivent donc faire l’objet de traitements assurant leur confidentialité, leur sécurité et leur intégrité. Les traitements devront également être proportionnés à l’objectif recherché de contrôle de la ZFE, que ce soit en termes de volume des données traitées ou de durée de conservation de ces données.

Contrainte Technique

Les caméras LAPI devront être connectées au réseau IP, d’une part pour les besoins de l’interrogation de la base Crit’Air, et d’autre part pour les besoins du traitement des amendes par le biais de l’ANTAI. Or, en zone urbaine, les connexions filaires sont peu disponibles ou très coûteuses à mettre en place et à entretenir. Par conséquent, la capacité des caméras LAPI à exploiter une interface radio de type 4G sera un point essentiel de l’efficacité et donc du succès des ZFE.

Contrainte Esthétique

Les agglomérations devant mettre en place des ZFE sont toutes des zones d’intérêt architectural particulier (Paris, Nice, Strasbourg, Lyon, Toulouse etc…). Le contrôle de leurs ZFE par des caméras LAPI ne doit donc pas conduire à la multiplication des équipements vidéo disgracieux. Les caméras LAPI doivent être compactes, peu visibles, et ne pas nécessiter de support spécifique. 

LPR based ZFE control by Survision in Avignon

En particulier, la réutilisation du mobilier existant pour servir de support aux caméras implique que celle-ci puissent effectuer leurs contrôles à distance des véhicules. Les caméras LAPI doivent donc être en mesure de lire les plaques d’immatriculation à des distances pouvant aller jusqu’à au moins 30 mètres.

Face au défis des ZFE, la solution de SURVISION

Les equipes de Survision ont trouvées dans les ZFE l'occasion de combiner leur passion pour les technologies de traitement d'image avec leur ambition de contribuer a préserver la planète.

Apres avoir longuement echangé avec les autorités, les collectivités locales, et les intégrateurs, afin de comprendre les contraintes techniques et fonctionnelles propres aux ZFE, Survision a mis au point un produit spécifique pour cet usage. Le CityPak, fruit du travail passionné des ingenieurs de Survision, est la première caméra LAPI spécialement conçue pour la Ville Intelligente : 

Aucun serveur nécessaire : le traitement LAPI est effectué dans la caméra

Pas besoin de déclencheur : la caméra reconnaît les plaques d'immatriculation dès qu'elles passent dans son champ de vision

Longue portée : les plaques peuvent être capturées jusqu'à 35 m

Connexion 4G : les données LPR peuvent être transmises en ligne en temps réel

Compact et discret : pour qu'il sache se faire oublier

Léger et facile à fixer à tout type d' infrastructures existante

Le contrôle des ZFE est le genre de défi que Survion affectionne, car il offre l'opportunité de mettre notre technologie LAPI au service du bien-être des citoyens.

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