Chaque jour qui passe, partout dans le monde, la préoccupation des populations et des gouvernements concernant la pollution devient plus grande. Les études les plus récentes montrent que plus de 8 mios de personnes meurent chaque année en raison de la mauvaise qualité de l’air. L’Agence Européenne pour l’Environnement (EEA) estime, dans un rapport de septembre 2020, qu’un décès sur 8 au sein de l’Union Européenne est lié à la pollution de l’air. La pollution de l’air a désormais des conséquences plus graves sur le plan sanitaire que la cigarette. Elle affecte la santé humaine au travers des maladies graves qu’elle provoque (pathologies cardiaques, cancer du poumon, et autres maladies respiratoires). Pour la première fois en 2020, dans les enquêtes d’opinion, la pollution arrive en tête des préoccupations du public, devant l’emploi et la sécurité.
La qualité de l’Air est principalement affectée par les particules fines, le Dioxyde d’Azote, le Dioxyde de Carbone et l’Ozone.
Les activités de transport constituent la première source d’émission de gaz à effet de serre (30% du total) et le transport routier en est, de loin, le premier responsable.
C’est la raison pour laquelle le contrôle du transport routier présente un enjeu particulier pour améliorer la qualité de l’air et constitue une priorité pour les gouvernements.
Parce que le LAPI fournit le moyen d’identifier les propriétaires des véhicules, il permet de contrôler le respect des réglementations limitant l’accès à certaines zones aux véhicules qui respectent ces réglementations.
Le LAPI est la meilleure technologie pour contrôler les ZFE (Zones à Faibles Emissions) et s’assurer que seuls les véhicules les moins polluants (notamment les véhicules électriques ou hybrides) accèdent aux centres-villes où la pollution liée au trafic automobile est particulièrement forte et nocive.
Le LAPI peut aussi être utilisé pour contrôler les voies de covoiturage ainsi que les poids lourds en surpoids sur les autoroutes.
Le LAPI peut aussi contribuer à réduire les émissions polluantes en permettant aux véhicules de ne pas utiliser plus de carburant que nécessaire.
Grâce au LAPI mis en œuvre pour la gestion des parkings en ouvrage et en voirie, les conducteurs peuvent plus rapidement localiser les places libres et passer ainsi moins de temps à tourner pour en trouver une.
Grâce à la gestion des barrières par LAPI les conducteurs passent également moins de temps pour entrer ou sortir des sites de stationnement.
Tout ceci contribue à la réduction des émissions toxiques.
Sur les autoroutes, les péages free-flow (qui ne nécessitent pas l’arrêt des véhicules) réduisent de manière significative les bouchons aux barrières de péage. Ils permettent notamment d’éviter la surconsommation liée au redémarrage des poids lourds après leur arrêt aux péages.
En réduisant le trafic inutile des véhicules, notamment des plus polluants, le LAPI peut apporter une importante contribution à l’objectif de faire de notre planète un meilleur endroit où respirer et vivre.